Résumé de la Conférence faite par le Docteur Jacques VEDRINNE

En mai 1770 se déroula à Irigny, dans une chapelle privée, le suicide d’un couple de jeunes amants. Leurs origines sociales, les modalités et le lieu du geste fatal, les débats contemporains sur le statut du suicide transformèrent ce tragique fait-divers en un événement de portée nationale dont s’emparèrent philosophes, écrivains, dramaturges…  Sans avoir le retentissement de la parution du célèbre roman de Goethe quatre ans plus tard, le suicide de Marie Lortet et de Gian Faldoni occupe une place significative dans l’histoire du suicide au 18è siècle qui fut un moment charnière dans l’évolution de la conception et de la représentation de ce geste ultime.

 

Mais cet événement de l’histoire lyonnaise du 18è siècle a concerné une famille dont il est intéressant d’évoquer la descendance : un frère de Marie, Jean-Pierre qui avait 5 ans de plus qu’elle épousa Clémence Richard, une botaniste reconnue (la mairie du 6ème arrondissement de Lyon vient de donner le nom de Clémence Richard Lortet à sa bibliothèque) ; ils eurent un fils, Pierre (médecin, anthropologue) qui lui-même fut le père de Charles Louis Lortet qui passa l’internat en 1856 tout en travaillant dans de multiples domaines : zoologie, paléontologie, égyptologie, anthropologie, etc… mais surtout il fut directeur du muséum de l’histoire naturelle de Lyon entre 1870 et 1909 et devint en 1877 le premier doyen de la toute jeune Faculté mixte de médecine et de pharmacie de Lyon.

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